A Orosmane

Mr Elliott

Non, ce n’est point pour moi le saison de l’amour
Pour ses feux seduisans je suis trop jeune encore;
Ne vous flattez donc pas, au moment de l’aurore
De voir les rayons qu’embellissent le plein jour.
Moi, je n’entends rien de l’amoureuse fable;
 Mais une Beauté aimable,
Digne des feux les plus beauc, des voeux les plus tendres,
Qui seule pourroit enchanter le vaste Univers
Et forcer les coeurs les plus durs à se rendre,
Vous trouverez toute suite dans la rue de Berners.

Vers Elèonore dirigez vos soupirs;
Zephyr, qui voltige autour de ses appas,
S’en orgueillira à reprandre sur ses pas
Les offrandes sincères vos ardens désirs.
Votre coeur, qu’à present un fol penchant entrain
 À une espérance vaine,
Prés d’elle sera beni d’un bonheur divine;
Elle charmera à la fois et l’œil et l’esprit;
Et peut être vous aurez une douce Valentine
Dans laquelle elle vous dira son amour par écrit

Zaire

15me Fevrier

1815

Zaire présente ses respects à Mademoiselle Porden, et lui supplie de vouloir bien faire agréer sa reponse à Orosmane.

Fevrier 15me

1815